Si vous avez épousé votre cousin(e) à la mode
de Bretagne, vous avez créer un implexe, qui est l’art de multiplier les
ancêtres sans en rajouter de nouveaux.
En effet, si chacun de vos ancêtres possède
un père et une mère systématiquement différents de tous les autres dans un
même arbre, vous avez donc une France de plus en plus peuplée en remontant
les générations. Ce qui est l’inverse de la réalité, même si nous ne
descendons pas tous de Charlemagne, comme le prétend la légende. Il y a donc
forcément des couples qui sont les parents communs de plusieurs de nos
ancêtres. En voici un exemple, extrait de notre arbre généalogique :
On voit donc dans l'exemple ci-dessus que les arrière-arrière grands-parents
de Thomas VERCHERE sont aussi les arrière-arrière-arrière grands-parents de
Anne VALENTIN son épouse, puisque Christophle et Louise SYLVESTRE était
frères et soeurs.
Ensuite, on peut se poser la question de savoir quel est le degré de
cousinage ou de consanguinité de Thomas et Anne. Ca dépend du droit !
Car il y a le droit canon (religieux) qui a servi à rédiger tous les actes
jusqu'à la révolution française et le droit civil.
Commençons par le plus facile : le droit civil. Il suffit de compter les
générations en remontant puis en redescendant. Dans notre cas, cela fait 9
générations. Thomas et Anne sont donc cousins ou consanguins au 9ème degré.
Pour le droit canon, on remonte, mais on ne redescend pas ! Frères et soeurs
sont donc consanguins au 1er degré, les cousins germains sont consanguins au
2ème degré, les cousins issus de germains au 3ème degré. Au 4ème degré de
consanguinité, pour lequel vous deviez (en droit canon) encore demander une
dispense, cela veut dire que vous aviez des arrière grands parents communs.







